CATHY ROUDAUT, 33 ANS, SUD-SANTÉ
Cathy Roudaut se décrit comme "modérée" mais son regard clair reflète sa détermination. Infirmière en réanimation à l’hôpital Beaujon, à Clichy, Cathy n’a pas rejoint SUD-Santé en 1998 pour des
raisons politiques et pour l’image radicale de SUD. "Je n’adhère pas à des idées politiques précises, à des partis", explique-t-elle. Se disant apolitique, "plutôt de gauche", elle a voté
"modéré" au premier tour, et Ségolène Royal au second. Alors, pourquoi SUD ? "Mon mari était cheminot et, en 1995, j’ai suivi toutes leurs grèves. Après son départ de la CFDT, j’ai vécu la
création de SUD-Rail avec lui", se souvient cette Bretonne mère de deux jeunes enfants.
Déléguée syndicale, élue au conseil d’établissement, Cathy aime surtout se battre pour les collègues : "J’aime l’indépendance à SUD, et quand on a des mouvements dans la santé, c’est à nous
d’en parler, personne ne le fait à notre place." Elle a tout donné durant la grève de cinq semaines à la "réa’", en janvier 2007. "Dans la santé, on ne peut pas être dans la logique du blocage,
donc la moindre des choses, c’est d’aller discuter.", explique Cathy. Le côté " mouvement social", les nombreuses campagnes tous azimuts de Solidaires, elle a du mal à suivre. "Diffuser tous les
tracts, ce n’est pas possible, dans le service personne ne les lit plus", raconte-t-elle.
KAMEL KANA, 39 ANS,
SUD-PSA
Avant de s’exposer devant les caméras de télévision, en mars 2007, exhortant à la grève ses collègues
de l’entreprise PSA à Aulnay, Kamel Kana a commencé par la clandestinité et la précarité. Sans-papiers durant des années après son arrivée en France, en 1989 - Kamel a quitté sa Kabylie natale
pour rejoindre son père, ouvrier chez Renault - il a enchaîné les petits boulots jusqu’à son embauche comme intérimaire chez PSA-Peugeot-Citroën. Il a rejoint, en 2003, les effectifs de
l’entreprise (4 000 plus un millier d’intérimaires). "J’ai été direct à la CGT, raconte Kamel, il n’y avait pas trop le choix, sinon, c’était la CSL (Confédération des syndicats libres, ex-CFT),
le syndicat de la direction, des fumiers." En 2004, "parce que ça ne bougeait pas", Kamel suit son copain délégué syndical, Mohamed, qui quitte la CGT, avec trois autres délégués. Avec une
cinquantaine d’adhérents, ils créent SUD. Celui qui a vécu enfant le "printemps berbère" de 1980 et participé aux révoltes d’octobre 1988 en Algérie apprécie le côté altermondialiste de
Solidaires, comme la solidarité avec les sans-papiers ou avec les luttes des "précaires".
Aujourd’hui, Kamel est le seul élu SUD au comité d’entreprise (collège ouvriers) aux côtés de quatre élus de la CGT et de quatre de la CSL. Il a surtout animé une grève de six semaines à la fin
de l’hiver 2007, en pleine campagne électorale. "Tous les candidats de gauche sont venus nous voir", s’amuse-t-il, "même Ségolène Royal juste à la fin du conflit". Kamel, sans parti, a voté pour
elle au second tour, mais a glissé un bulletin pour Olivier Besancenot, le candidat de la LCR, au premier. "Au syndicat, explique-t-il, on est plus Besancenot, lui aussi il est à SUD, et si
l’extrême gauche peut changer les choses, pourquoi pas ?"
SANDRA DEMARCQ, 35 ANS, SUD-PTT
Avant même de rejoindre la LCR en 1999, Sandra Demarcq a commencé sa vie militante dès son premier job sérieux, dans un petit centre d’appel à Boulogne-Billancourt. L’étudiante qui venait de
boucler son DES d’histoire sur "le mouvement des ouvriers coiffeurs à Paris de 1897 à 1917", fille de parents communistes, "des purs et durs", veut alors créer un syndicat, parce que "les jeunes,
nombreux, se plaignaient des conditions de travail". Après un "casting" syndical, c’est SUD qui convainc le plus. "Dès qu’on avait un problème ils nous aidaient", se félicite Sandra. Autre
avantage, "à SUD, tout le monde a son mot à dire, pas seulement les grandes gueules". La jeune femme apprécie aussi les combats menés à l’extérieur de l’entreprise, "pour les sans-papiers, contre
les discriminations racistes et sexistes".
"Quand je suis devenue permanente à SUD-PTT, il y en a bien quelques-uns dans le syndicat qui ont protesté en disant que cela payerait une permanente à la Ligue", se rappelle-t-elle. Mais cela
n’a pas duré. C’est plutôt sa provenance du secteur privé qui a inquiété. "Contrairement aux autres permanents détachés des entreprises publiques, il a fallu que je démissionne de mon boulot et
que la fédération me paye. Certains ont craint un risque de dérive bureaucratique avec, en toile de fond, la progression du privé dans un secteur jusqu’alors public", raconte Sandra.
ANISSA ALI-ABDALLAH, 27 ANS, SUD-RAIL
Quand Anissa Ali-Abdallah traverse la gare de Lyon, elle s’arrête tous les dix mètres pour saluer et embrasser des collègues. Chaleureuse, la cheminote de SUD-Rail, qui a eu les honneurs de
Libération durant la grève de novembre, se défend d’être une star. Ce qui l’a attirée à SUD-Rail, c’est qu’il n’y a pas de vedette. "Tu peux exprimer tes positions, il n’y a pas de hiérarchie
pour te dire ce que tu dois faire", avance-t-elle. Enfant d’Evry, d’origine comorienne et père cheminot syndiqué à SUD-Rail, elle est entrée à la SNCF en 2001 où elle travaille au guichet
"grandes lignes". Anissa a choisi SUD, parce que " dès qu’il y a un problème, ils sont là, ils réagissent vite, ils aident." La gare de Lyon c’est le bastion de SUD : près de 150 militants
sur la seule gare où le syndicat arrive en tête devant la CGT.
Anissa aurait voulu que la grève dure "pour obtenir quelque chose" et se dit prête à repartir "pour aller au bout". Elle est persuadée qu’il est toujours possible de "revenir à 37,5 annuités de
cotisation pour tous". Pour cela, il faudrait que "la CGT, (Bernard) Thibault et (Didier) Le Reste ne lâchent pas les cheminots comme ils viennent de le faire, sans rien avoir obtenu d’autre
qu’un calendrier de négociation".
VÉRONIQUE DECKER, 50 ANS, SUD-EDUCATION
Caractère trempé, humour à toute épreuve, Véronique Decker, 26 ans d’enseignement, est directrice de l’école Marie-Curie à
Bobigny. Cet établissement, au pied des tours, compte plus de 300 élèves sur lesquels se concentrent les problèmes. "Chez nous, l’hétérogénéité, c’est plutôt 100 % de pauvres", dit-elle, ajoutant
qu’il faut "arrêter de se payer leur tête en s’acharnant à mettre les élèves les plus fragiles avec les enseignants les plus débutants". C’est là un des grands méfaits qu’elle attribue à la
"cogestion" entre les syndicats majoritaires et l’administration. C’est aussi un des motifs de son adhésion, il y a six ans, à SUD-Education, après avoir longtemps milité au SNUipp-FSU. Pour
elle, "le combat syndical, ce doit être d’améliorer les conditions d’enseignement, pas de cogérer les mutations".
Ce qu’elle apprécie le plus à SUD, "c’est l’indépendance quel que soit le gouvernement en place, y compris s’il est de gauche". C’est aussi la combativité d’un "syndicalisme de lutte",
intransigeant avec l’administration et la hiérarchie. Non affiliée politiquement, elle est engagée aux côtés des sans-papiers - un de ses élèves, malade, a frôlé l’expulsion avec ses parents -
et, depuis longtemps, dans la pédagogie Freinet.
BENJAMIN LORMET, 25 ANS, SUD-ETUDIANTS
Benjamin Lormet a déjà derrière lui dix ans de militantisme. Et parfois, il l’avoue c’est " pire que de travailler pour un patron. Pas de RTT, de vacances et des journées qui commencent à 7
heures et finissent à 2 heures du mat". Encarté à SUD-Etudiant depuis cinq ans, l’étudiant a une vie universitaire un peu chaotique. En deuxième année d’histoire à Paris-I, au centre Tolbiac, il
s’est consacré à la mobilisation contre la loi Pécresse sur l’autonomie des universités. S’il a choisi SUD, c’est parce qu’il est partisan " d’un syndicalisme de lutte", et pas " d’un
syndicalisme de service comme celui de l’UNEF, qui tient la coopérative étudiante et vend des barres chocolatées". Il se sent bien dans le débat permanent qui agite l’organisation, même s’il
concède que ce fonctionnement empêche le syndicat d’être très réactif. Qu’importe, le rapport égalitaire entre les militants et l’ancrage de l’organisation sur des mots d’ordre " anticapitalistes
et de gauche" motivent son engagement.
CFDT, CGT, CGC, FO
veulent licencier la
secrétaireadministrative
du CE AFC
Actuellement, dans l’ex- région AFC, des délégués syndicaux cherchent à licencier la secrétaire administrative du Comité d’Etablissement, pour des
raisons aussi mensongères qu’inavouables : après 7 ans de travail et alors que son embauche avait été le résultat d’une décision unanime des syndicats présents, cette personne, dont le
recrutement avait été conduit à l’époque par des individus de la CGC, est aujourd’hui sur le point de se faire licencier : un CE qui licencie pour de prétendues raisons économiques et des
syndicats en fer de lance pour pousser vers la sortie une salariée, c’est le monde à l’envers !
Voilà comment ces pseudo-syndicats défendent les droits des salariés (en ayant pris soin de laisser passer les élections professionnelles avant de
licencier !). Comment pourront-ils s’opposer demain à un licenciement chez APRR si eux-mêmes pratiquent aujourd’hui ce genre de méthode peu glorieuse ?
Seul SUD ne participera pas à ces méthodes de patrons voyous. SUD défendra cette salariée devant les tribunaux face à cet employeur qu’est votre CE AFC. La CGC serait visiblement
mandatée dans le rôle de bourreau, encore que pour l’heure, c’est toujours une élue CFDT qui est à la tête du CE. Pire encore, ils n’ont même pas le courage de leurs actes (peu
valorisants il est vrai…), si bien qu’ils vont laisser le nouveau CE Rhin voter la décision de ne pas reprendre la secrétaire administrative au lieu de lui faire un avenant à son contrat de
travail et de lui garantir ainsi son emploi. Mais en ex-AFC, même les syndicats licencient !
PARIS + RHIN + RHÔNE = SUD EN TÊTE DES ELECTIONS PROFESSIONNELLES 2007 !
- 03 octobre 2007 –
Les élections APRR s’achèvent avec la satisfaction pour SUD de se voir confirmée comme la 1ère
organisation syndicale sur les structures composées désormais des trois vastes régions Paris, Rhin et Rhône.
En prenant en compte les pourcentages obtenus en CE (chiffres officiels), sur les 3 grandes régions PARIS, RHIN et RHONE, le
syndicat Autoroutes est donc 1ère organisation, suivi par FO, puis CGT,
puis CFDT en quatrième place. CFDT fait un carton plein auprès des Cadres des Directions Centrales, au point de passer de la 4ème à la première place chez APRR dès qu’on ajoute les
chiffres obtenus aux Directions !!!
Tout un symbole ! l’électorat glisse en même temps que l’idéologie !
MERCI à toutes et tous pour cette confiance renouvelée !
Nous appelons désormais de nos vœux un rassemblement des vraies forces syndicales pour les
prochaines étapes que seront la constitution des CE, des CHSCT, du CCE… puis, durant trois ans, la défense du personnel, sans compromission ni alliance douteuse ! A
SUIVRE…
LE TRACT :
PARIS + RHIN + RHÔNE = SUD EN TÊTE
DES ELECTIONS PROFESSIONNELLES
2007 !
Les élections APRR s’achèvent avec la satisfaction pour SUD de se voir confirmée comme la 1ère organisation syndicale sur les structures composées
désormais des trois vastes régions Paris, Rhin et Rhône.
Du côté des Directions Centrales, on note que CFDT et CGC, deux syndicats notoirement pro-Direction, se partagent largement l’électorat, de façon tellement
nette pour CFDT que leur résultat aux Directions Centrales leur permet même de se hisser à la première place au niveau APRR… alors que CFDT n’est que 4ème organisation
lorsqu’on additionne les suffrages des établissements Paris, Rhin et Rhône !
Preuve, si besoin en était, que le glissement idéologique de CFDT engendre logiquement un glissement de son électorat ! Pas très rassurant pour les
militants CFDT des districts… et encore moins rassurant pour le personnel des Directions Centrales quant on songe aux restructurations que prépare la Direction : socialement, un tel vote
aura des conséquences regrettables au cours des trois prochaines années, l’exemple de la DG parisienne aurait dû être sujet à méditation…
En observant de plus près les résultats sur les trois nouvelles régions PARIS, RHIN et RHONE, – Autoroutes est clairement en tête, suivi en deuxième par
FO, en troisième par CGT et en quatrième par CFDT. On note, sans grande surprise, que le résultat est souvent éclaté entre ces 4 principales organisations, c’était sans doute la volonté de la
Direction lorsqu’elle décida de procéder à un regroupement de nos régions ; mais l’objectif de la Direction était surtout de porter un coup fatal à SUD et sur ce point c’est un échec
cuisant ! En effet, s’impose plus que jamais
comme un partenaire incontournable, toujours aux côtés des salariés et toujours prompt à défendre nos emplois et nos acquis !
Que chacune et chacun soit remercié pour son
engagement, pour son vote mais aussi pour avoir su rester fidèle à ses convictions en dépit des pressions de tous ordres et des mensonges de la campagne électorale, car l’époque actuelle chez
APRR nécessite du courage et non de la fuite en avant. Chez , notre objectif syndical n’a jamais été de
voir une cinquantaine de Cadres des Directions Centrales plébisciter notre projet social ( !), nous laissons cela à CFDT et nous appelons de nos vœux un rassemblement des forces syndicales
pour les prochaines étapes que seront la constitution des CE, des CHSCT, du CCE… puis, durant trois ans, la défense du personnel, sans compromission ni alliance douteuse !
ELECTIONS
PROFESSIONNELLES
SEPTEMBRE 2007
Un vote qui engage notre avenir
pour les trois prochaines années
« une autoroute ne peut pas être délocalisée, cette affirmation, bien que juste, peut faire l’effet d’un boomerang, car s’ils ne
peuvent pas délocaliser, les gros actionnaires d’APRR n’en seront pas moins gourmands en terme de dividendes ! Et puisque aucune activité nouvelle ne pourra être créée chez APRR, c’est donc
bien la réduction des coûts et donc la réduction de la masse salariale qui seront en première ligne pour accroître les bénéfices et faire sourire les financiers ». EXTRAIT du 4 pages 107.SUD diffusé par SUD Autoroutes en octobre 2005, deux mois avant l’arrivée d’Eiffage –
Macquarie.
Les deux années qui viennent de s’écouler ont fait basculer notre Société dans un contexte nouveau,
porteur d’inquiétudes pour les salariés. Chaque jour nous constatons les effets pervers de la privatisation qu’avait si bien anticipé SUD Autoroutes. Nous avons su nous démarquer de la résignation ambiante et des silences complices qui ont permis à la Direction d’avancer sans jamais être vraiment
inquiétée. Il faut qu’un esprit d’opposition constructive souffle sur nos instances et dans tous les lieux de travail au cours des 3 années qui viennent. Pour cela, il est important que SUD soit bien présent partout, avec des élus DP, des élus dans les CE et CHSCT et au CCE. Car toutes ces instances ont des
devoirs et des droits.
Rappelons qu’en décembre 2005 le consortium Eiffage – Macquarie pris le contrôle du Groupe APRR à l’issue d’un processus de privatisation durant lequel les
salariés n’auront jamais été informé, à la tête du CCE ce fut le silence absolu, comme si une privatisation n’était qu’un événement mineur dans la vie d’une entreprise… Les repreneurs
s’installèrent et ceux (bien peu nombreux) qui avaient cru aux « garanties des ministères » ne seront pas déçu du voyage : Districts regroupés,
régions fusionnées, PC Région réduits de moitié, filiales nettoyées, une Direction Générale fermée (avec licenciements à la clé), la mobilité géographique d’un district à l’autre imposée aux
salariés, des audits porteurs d’inquiétudes au sein des Directions, les studios 107.7 laminés, des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, une politique d’actionnariat salarié
abusive, un dialogue social réduit à néant, des accords d’entreprise dénoncés, déformés, mal appliqués,… Et des milliers de salariés pris en tenaille entre la
gestion brutale d’Eiffage et les remous financiers (Offre hostile lancée par Sacyr en avril dernier).
Avec le renouvellement des Délégués du Personnel (qui devront désormais porter vos préoccupations dans des Districts
qui ont doublé de taille), des élus CE (dans des régions qui passent de 6 à 3 + les Directions Centrales) et au CCE tout comme dans les 7 CHSCT, les élections de l’automne 2007
engageront l’avenir de chaque salarié pour les 3 prochaines années…
Accords et désaccords / départ anticipé : l’accord
CATS doit être amélioré !
Signer un tel accord, oui, à condition qu’un salarié puisse
quitter dignement sa société. L’accord signé au niveau des entreprises d’autoroutes (CCN de
Branche) est indigne de ce que peuvent et doivent offrir des entreprises du secteur autoroutier qui ont les moyens (et le devoir) de proposer un accord garantissant un revenu
mensuel décent à chacun. Il faut aussi considérer le volet social (remplacement des agents partants par de nouveaux embauchés) surtout quand Eiffage en décembre 2005
promet 600 embauches. D’ailleurs, on nous répète que c’est l’emploi des futures générations qui garantira les retraites des anciens.
SUD Autoroutes marquera une importance toute particulière à la question du départ anticipé de certaines catégories de salariés (ce qui devient d’autant
plus urgent face à la dégradation des conditions de travail chez APRR), la discussion reprend désormais entreprise par entreprise, nous notons que chez ASF le
mauvais accord de branche (celui signé en mars 2007) laisse la place à un accord bien supérieur. Chez ASF, SUD a été l’un des
principaux acteurs de cette amélioration, nous nous engageons auprès du personnel à faire de ce point un sujet central des discussions au cours des prochains mois.
SALAIRES : SUD obtient 2 ans de suite des hausses salariales acceptables…
Après la hausse salariale augmentée d’une prime de 1000 € l’an passé, cette fois-ci, quelques jours
après le mouvement social du 04 mai 2007 lancé par SUD, la Direction est revenue en négociations avec des propositions en phase avec nos attentes. Il est regrettable qu’au cours des
années passées des syndicats aient pu signer des hausses inférieures à l’évolution du coût de la vie (ce qui est la meilleure façon de laminer le pouvoir d’achat des salariés). En
votant pour les listes SUD Autoroutes, vous pouvez être assuré que nous nous battrons chaque année pour des hausses salariales en accord avec la réussite financière d’un Groupe comme
APRR.
Pour nos salaires, il faut des élu(e)s SUD bien présents dans toutes les instances.
Détérioration des conditions de travail : les limites sont franchies
Le passage d’APRR dans le privé aura semble t-il donné des ailes (et du zèle) à toute une cohorte
de « hiérarchiques » qui, de services en districts, se croient obligés d’en faire des tonnes pour plaire à la haute Direction ; la
restructuration d’APRR (et ses fusions entre sites) génère une ambiance dans laquelle les « chers collaborateurs » que nous sommes
tous devenus (par la force des choses) devraient se transformer en compétiteurs.
S’ajoute à cela un contexte tout bonnement
insupportable : tours de service modifiés sans concertation, horaires élastiques, mise en
astreinte illégale, congés payés refusés sans motif sérieux, pression sur le personnel, gestion calamiteuse (entre autres dans la filière Péage où les hiérarchiques sombrent
dans un profond délire en imaginant une BCMM « new generation » absorber des clients jusqu’à l’indigestion). Faire beaucoup avec peu de personnel, telle serait la nouvelle
règle… alors que nous pourrions simplement faire beaucoup mieux avec moins de délire ambiant. SUD veut le dire haut et fort au cours des 3 années
qui viennent.
Patrouilleurs / SVA / Opérateurs PC : SUD Autoroutes
veut qu’au cours des trois prochaines années cette filière continue d’être entièrement dévolue à la Sécurité. Un patrouilleur n’est pas un AMQ, ni un agent viabilité,
l’inverse est tout aussi vrai car chaque salarié doit avoir un emploi qui se limite à un certain cadre au risque de tous devenir demain des « agents
polyvalents ». SUD veut combattre les excès constatés ces derniers mois en considérant que chaque métier doit être renforcé par un engagement écrit qui définira
clairement ses missions. Toutes idées de patrouille sur deux districts est tout aussi abusive : c’est à terme la certitude de voir disparaître un service de
patrouille sur deux, et cela SUD n’en veut pas non plus.
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Péagers, AMQ, Opérateurs LTS, Surveillants Péage, PAA :
la gestion catastrophique de la Direction doit cesser ! A trop vouloir vider les péages de toute âme, on en arrive à une situation
désastreuse tant pour le client que pour le personnel. La précipitation dans le dossier de l’automatisation ne crée que problèmes et tensions sur le terrain. Les
horaires de perception manuelle sont réduits à peu de choses, les agents CDIA sont mis d’astreinte en toute illégalité et avec toutes les contraintes que ce système
honteux suppose, dans les cabines le personnel encore en place est soumis à une pression constante du fait de cadences de plus en plus élevées ; à cela s’ajoute des
rumeurs sur la possible automatisation de son propre péage… le non-respect des accords en vigueur n’a que trop duré, à ce jeu malsain la Direction perdra.
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Viabilité : des limites géographiques… sans limites !
Faire intervenir des agents Viabilité sur le district voisin, telle est la partie visible de la fusion des districts. Sauf que la
volonté de la Direction à terme n’est certainement pas de faire voyager des agents pour le simple plaisir de leur faire voir du pays au cours de leur journée de travail.
Avec la création de régions immenses, c’est bien à une mobilité géographique sans limité que se prépare la Direction si nous n’y prenons garde. Les embauches se feront
désormais au compte-gouttes, donc désormais, une place vacante sera comblée (parfois) en promenant l’effectif d’un lieu à un autre. La mutualisation du matériel sera un
moyen supplémentaire d’expliquer que « tant d’agents » sur un point donné, « c’est trop » et qu’une nouvelle répartition de l’effectif doit avoir lieu.
Le fait de faire intervenir un agent ailleurs que dans son district, c’est déjà modifier son contrat de travail (malgré les « garanties ministérielles » qui
assuraient que nos contrats demeureraient en l’état), au cours des trois prochaines années SUD veut défendre les acquis de la filière Viabilité, sans concession.
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Le travail sous circulation et la technicité doivent être reconnu comme tel ! Mécanos d’atelier et électros sont concernés par le
travail sous circulation et la Technicité, il serait temps que la Direction en prenne conscience, SUD veut que cette discussion trop vite enterrée revienne au plus vite
dans les négociations.
De plus la situation des mécanos d’atelier mérite aussi une explication précise de la part de nos dirigeants,
la fusion des districts créant des inquiétudes bien légitimes. SUD veut se battre pour garantir l’effectif actuel sur chaque
site (et non chaque (grand) district).
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Conseillères clientèle TIS : trop souvent ignoré du fait d’un effectif
peu nombreux et surtout parce que la Direction préfère comptabiliser le nombre de TIS vendus que le nombre de difficultés rencontrées par ce personnel, SUD veut se faire
le porte-voix de ces agents qui subissent des contraintes de travail et d’horaires inacceptables. La marche en avant de la Direction pour toujours plus de TIS vendus
engendre des conditions qui ravagent les bases élémentaires du Droit du Travail. Au cours des prochains mois, SUD veut que ce dossier soit traité prioritairement par les
Directions Régionales.
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Administratif (Secrétaires, dessinateurs, ect…) : Comme nombre d’emploi au sein d’APRR, c’est une activité qui a
considérablement évolué ces dernières années (évolutions constantes des outils informatiques), qui s'est toujours adaptée sans « rechigné » mais
les salaires n’ont pas suivi malgré les remises à niveau constantes. SUD veut que ces évolutions permanentes et les compétences de ce personnel soient enfin reconnues et
prises en compte de façon significatives sur leur bulletin de salaire…
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SUD agi pour vous devant les tribunaux :
L’importance des actions devant les tribunaux est le signe d’un dialogue social réduit à peu de chose ; SUD n’hésite pas à
défendre les salariés avec un grand nombre de dossiers qui se concluent avec succès pour les agents. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, pour les 2 années écoulées SUD
a obtenu : 19.322 € de rattrapage de salaire + 625.532 € de dommages et intérêts + 4.036 € au titre de l’article 700, soit une somme globale de
730.891 € sur des dossiers divers (annulation d’une mesure disciplinaire, travail égal / salaire égal d’agents Viabilité, de patrouilleurs ; licenciements abusifs,
36 dossiers de requalification de CDD en CDI dont 30 qui sont déjà définitivement gagnés dans toutes les régions APRR ; rappelons que SUD avait agi dans le cas du
reclassement des mono-receveurs (passage de la 6 à la 7) ce qui avait débouché sur le reclassement de 150 agents à l’échelle 7 avec rattrapage de salaire sur 5 ans. Dans
cette longue liste, concluons sur l’action en Justice (la seule menée chez APRR) lors de la privatisation pour le déficit d’informations devant les instances…
SUD dans la presse, sur Internet ou à l’affichage : l’information des salariés est un objectif
essentiel pour les prochaines années : Le travail réalisé par SUD en matière d’informations prend toute son importance dans le contexte dans lequel nous évoluons désormais. SUD est de
loin le syndicat qui aura le plus communiqué durant la privatisation d’APRR puis ensuite, à chaque fois que la Direction œuvre à la restructuration de notre entreprise. Au
travers de notre site Internet qui connaît un vif succès, tout comme dans nos tracts, 4 pages mais aussi communiqués de presse largement repris par les journaux, radios, agences, au
niveau national ou régional, il paraît important de pouvoir continuer ainsi.
En apportant votre soutien aux listes SUD Autoroutes dans votre région, c’est la meilleure assurance pour vous de continuer à bénéficier d’un relais d’informations UNIQUE (et qui perturbe beaucoup la Direction, comme
des remarques acerbes nous le confirment !)
DR / Directions Centrales / Filiales : le mauvais exemple de la DG à
Paris :SUD a suivi au plus près la gestion du déménagement du site
parisien l’an passé, avec une Direction qui a tout fait pour occulter les informations ; SUD informe d’ailleurs qu’une action se poursuit auprès de
l’Inspection du travail de Dijon, nous voulons – sur ce dossier comme sur tant d’autres – ne pas baisser les bras en démontrant que la
façon de procéder de la Direction fut illégale. C’est dans le même esprit que nous suivons avec attention la politique conduite depuis plusieurs mois au sein des DRE et des
Directions Centrales, des audits visent à restructurer profondément les Services, avec tout ce que cela suppose comme dangers sur la maintien des emplois. Dans les filiales
(telle Autoroute Info) le constat est le même : la Direction a profité de la faiblesse extrême du CCE depuis 2 ans pour avancer et pour laminer une partie de la
structure. Partout, la situation du personnel préoccupe le syndicat SUD, d’autant que les salariés ont déjà eu à
subir
beaucoup d’évolutions de leur environnement professionnel ces dernières années.
Comités d’Etablissement : pour des œuvres sociales qui profitent à
tous :Lors des élections il y a deux ans, certains vous promettaient la lune, le Portugal, la Sardaigne, des locaux vacances pour tous, etc.
Deux ans plus tard, le panorama social se limite aux immeubles d’Eiffage à Asnières ; SUD veut que les nouveaux CE – dont la taille doublera par la
fusion des régions – proposent des actions sociales équitables, les Locaux Vacances méritent une politique nouvelle qui profite au plus grand nombre, les
activités doivent être étendues mais aussi renouvelées, en prenant en compte les désirs des agents ; à ce titre SUD propose qu’à l’occasion de la mise en place des nouveaux
CE, tous les agents soient consultés afin qu’ils fassent connaître leurs propositions mais aussi leurs critiques, afin de pouvoir conduire une gestion nouvelle de
ces Comités au cours des 3 prochaines années. En apportant massivement votre soutien aux listes SUD, nous avancerons ensemble vers une rénovation des C.E.
SUD AUTOROUTES a signé l’accord Salaires 2007, en notant au
passage que la négociation du 09 mai, quelques jours après notre appel à la grève, a vu la Direction revenir avec des propositions plus étayées (et sans comparaison avec des
accords salaires que avait rejetés il y a quelques années puisque inférieur à + 2%). Cet accord a été signé unanimement. La hausse totale représente + 3%.
observe que nos revendications liées à une majoration des primes d’éloignement ont enfin été
prises en compte, même si nous maintenons que la création d’une 6ème tranche kilométrique demeure indispensable, puisque de plus en plus de salariés travaillent à 30
kilomètres et plus de leur domicile. Sur ce point, nous notons que la Direction était finalement d’accord pour la création d’une 6ème tranche… mais certains syndicats s’y sont
opposés : la distance kilométrique est pourtant un fait bien établi, visible sur le terrain, et ce n’est pas en « punissant » financièrement une catégorie de salariés qu’on
parvient à masquer la réalité.
Les deux points d’indice supplémentaires pour les échelles 6 à 9C étaient aussi un point crucial pour , car en
limitant un accord salarial à la seule hausse globale, on ne récompense pas de la même façon bas salaires et hautes rémunérations.
L’indemnité de panier est désormais majorée d’une part fixe de 0,20 € dès le 1er mai 2007. Pour l’indemnité d’éloignement, une
part fixe est ajoutée :
- + 0,15 € pour la tranche 1 (2 à 5
km)
- + 0,25 € pour la tranche 2 (6 à 10
km)
- + 0,35 € pour la tranche 3 (11 à 15
km)
- + 0,45 € pour la tranche 4 (16 à 20
km)
- + 0,55 € pour la tranche 5 (plus de
20 km)
Cet accord « acceptable » méritera un effort durable dans le temps, car en parallèle n’oublie
pas que la Participation versée de force il y a quelques jours en titres Eiffage (via la fameuse Sicavas) subira une perte d’au moins 20%, puisque versée à une époque où l’action Eiffage
affichait 107 €, la Direction estime que son cours réel est de 80 €, quand l’action sera redescendue à ce niveau (voir en dessous), la Participation de chaque salarié aura été largement
rabotée : nous n’avions pas signé à l’époque l’accord sur la Participation, en répétant alors que ce système boursier trouverait rapidement ses limites. Nous ne pouvons alors qu’être
consternés d’une telle situation, à l’image de l’ensemble du personnel.
SPECIAL CHAMPAGNE-LORRAINE
Vous souhaitez un réel changement dans l’univers syndical
en Champagne-Lorraine ?
Un syndicat revendicatif et proche des réalités du terrain, qui sache prendre efficacement la défense de vos intérêts, à l’heure où notre Société
connaît tant de changements brutaux qui touchent le quotidien de chacun…
Face aux inquiétudes sur notre avenir, sur le maintien de nos emplois, sur la pérennité de nos conditions de travail, de notre périmètre géographique
d’intervention… Face à un Groupe Eiffage davantage préoccupé par ses déboires venus d’Espagne que par le sort des salariés d’APRR, il faut une alternative forte
UNE SEULE ALTERNATIVE : SUD
AUTOROUTES
Mais pour qu’un sentiment d’unité et de vigilance prenne forme face aux menaces encourues par les salariés de chaque Unité, il est important de participer à
l’action syndicale, sous les couleurs de SUD AUTOROUTES comme c’est le cas dans l’ensemble des autres régions d’APRR depuis tant d’années ; Les élections professionnelles
2007 en sont une bonne occasion : au CE région RHIN « englobant les ex-régions Champagne-Lorraine et Alsace Franche Comté » – mais
aussi en tant que Délégué du Personnel District – ou encore au CHSCT). Si ça vous intéresse de faire bouger les choses en Champagne-Lorraine, si vous
considérez que le sort de votre région et de vos emplois mérite mieux que des silences sinon complices, du moins désabusés, trop souvent observés dans un « certain syndicalisme » qui à
tout laissé faire depuis la privatisation, alors c’est le moment d’agir avec nous, avec vos collègues des autres régions…
Parlez-en autour de vous, réfléchissez dès à présent à votre engagement dans un mandat syndical, faites acte de candidature comme le feront bientôt tant d’hommes et
de femmes, de tout métier, de toutes régions, sous les couleurs de SUD AUTOROUTES ; pour ce faire,
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Coupon à retourner à APRR Syndicat SUD Autoroutes
36 rue du Docteur Schmitt 21850 Saint-Apollinaire
Je suis intéressé pour me présenter pour les élections professionnelles 2007 sur les listes :
( ) au Comité d’Etablissement Région RHIN,
( ) en tant que Délégué du Personnel au sein de mon District,
( ) au Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail
Sélectionnez un ou plusieurs choix, merci par avance !
Veuillez SVP indiquer ci-après vos noms et coordonnées, à votre convenance
Nom : ………………………………………………... Prénom :…………………………………………
Adresse :…………………………………………………………………………………………………….
Lieu de travail : …………………………………
Téléphone : ……………………………………….
Email :………………………………………….
( ) Auparavant, je souhaite obtenir davantage d’informations sur SUD AUTOROUTES mais aussi sur les mandats électifs au sein d’APRR, merci de me
contacter…
Date limite d’envoi du coupon : le 1er juillet
2007
SUD AUTOROUTES a signé l’accord Salaires 2007,en notant au passage que la négociation du 09 mai, quelques jours après notre appel à la
grève, a vu la Direction revenir avec des propositions plus étayées (et sans comparaison avec des accords salaires que SUD avait rejetés il y a quelques années puisque inférieur à + 2%). Cet accord a été signé unanimement.
La hausse totale représente + 3%.
SUD observe que nos revendications liées à une majoration des primes
d’éloignement ont enfin été prises en compte,même si nous maintenons que la création d’une 6ème tranche kilométrique demeure
indispensable, puisque de plus en plus de salariés travaillent à 30 kilomètres et plus de leur domicile. Sur ce point, nous notons que la Direction était finalement d’accord pour la création
d’une 6ème tranche… mais certains syndicats s’y sont opposés : la distance kilométrique est pourtant un fait bien établi, visible sur le terrain, et ce n’est pas en
« punissant » financièrement une catégorie de salariés qu’on parvient à masquer la réalité.
Les deux points d’indice supplémentaires pour les échelles 6 à 9C étaient aussi un point crucial pour
SUD, car en limitant un accord salarial à la seule hausse globale, on ne récompense pas de
la même façon bas salaires et hautes rémunérations.
L’indemnité de panier est désormais majorée d’une part fixe de 0,20 € dès le 1er mai 2007. Pour l’indemnité d’éloignement,
une part fixe est ajoutée :
- + 0,15 € pour
la tranche 1 (2 à 5 km)
- + 0,25 € pour
la tranche 2 (6 à 10 km)
- + 0,35 € pour
la tranche 3 (11 à 15 km)
- + 0,45 € pour
la tranche 4 (16 à 20 km)
- + 0,55 € pour
la tranche 5 (plus de 20 km)
Cet accord « acceptable » méritera un effort durable dans le temps, car en parallèle
SUD n’oublie pas que la Participation versée de force il y a quelques jours en titres
Eiffage (via la fameuse Sicavas) subira une perte d’au moins 20%, puisque versée à une époque où l’action Eiffage affichait 107 €, la Direction estime que son cours réel est de 80 €, quand
l’action sera redescendue à ce niveau (voir en dessous), la Participation de chaque salarié aura été largement rabotée : nous n’avions pas signé à l’époque l’accord sur la Participation, en
répétant alors que ce système boursier trouverait rapidement ses limites. Nous ne pouvons alors qu’être consternés d’une telle situation, à l’image de l’ensemble du personnel.
Petit mot enfin sur lagrève du 04 mai
dernier, à l’appel du seul syndicat SUD : bon nombre de régions ont vu le taux de
grévistes atteindre ou franchir les 20% à 25 % (avec des pointes à 90 % voir 100 % sur certains sites ou secteurs d’activité), et ce en dépit de
pressions fortes de l’encadrement. Nous remercions chaque salarié pour sa mobilisation et nous n’oublions pas que parmi les « non grévistes » du 04 mai se trouvaient des
salariés qui étaient solidaires de ce mouvement, SUD a bien
conscience des méthodes éhontées qu’utilisent certains petits chefs sur certains sites, cette grève de
toute façon était celle de l’ensemble du personnel d’APRR-AREA et SUD est certain que votre ras le bol puissant et légitime a été entendu en haut lieu. SUD
Autoroutes en reste le meilleur porte parole à l’avenir.
Retrouvez Toute l’Actualité de SUD Autoroutes sur son site INTERNET :
http://www.sudautoroutes.com/
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Subir, n'est pas une fatalité.
Si vous souhaitez obtenir dessolutions concrètes à
vos problèmes, comme par exemple :
- emploi,
- salaires,
- conditions de travail,
- protection sociale,
- égalité professionnelle,
- respect de la dignité de chacun… SUD peut faire bouger les choses,pour
faire aboutir vos revendicationset vos attentes. ALORS REJOIGNEZ-NOUS. CAR
ENSEMBLE NOUS SERONS PLUS FORTS ETPLUS EFFICACES. Les années qui viennent seront décisives : raison de plus pour
s’engager !
L' ENJEU : NOS EMPLOIS
Le 15 février prochain se tiendra une nouvelle réunion du
Comité
Central d’
Entreprise d’APRR. On nous annonce une fois encore
que lors de cette rencontre la Direction fournira de plus amples informations sur les conséquences du regroupement des districts et des régions. SUD Autoroutes sera bien évidemment présent à
cette réunion, mais nous nous interrogeons de plus en plus sur l’attitude de la Direction qui consiste à fournir au compte-gouttes des informations sur
une restructuration en cours qui
désormais ne se limite plus, comme naguère, aux seuls péages, puisqu’elle inclut - sans exception - la totalité des filières et des services.
Pour SUD, le temps des propos anesthésiants doit cesser
: nous n’accepterons pas d’entendre une fois encore nos dirigeants expliquer que ces regroupements « ne changeront pas grand-chose à l’arrivée ». Nous ne pouvons pas
accepter qu’un Groupe comme APRR qui annonce 1,6 milliard d’€uros de chiffres d’affaires le 22 janvier dernier, puisse à ce point mettre en péril notre outil de travail et susciter autant
d’inquiétudes et d’incertitude chez tous les salariés. Tous sans exception…
SUD est aujourd’hui certain que la Direction n’annonce pas le dixième de ce qu’elle fera dans nos services : selon nous, si aucune réaction du personnel
n’apparaît, le regroupement des districts engendrera d’ici à trois ans la disparition d’un tiers des effectifs viabilité, atelier et sécurité. Les pôles administratifs seront
fortement réduits en bien des lieux. Dans les Directions Régionales bientôt regroupées deux à deux, la Direction Eiffage conservera-t-elle un service et son double équivalent
? Le laminage de la Direction Générale à Paris est éloquent, il devrait inspirer chacun à la réflexion.
De deux choses l’une : Ou bien la Direction nous annonce monts et merveilles lors du CCE du 15 février 2007 (mais qui peut encore le croire ?), ou alors il sera du
devoir de chacun de réagir, car en laissant passer cette modification notable dans la restructuration du Groupe, ce sont nos emplois que nous mettons gravement en péril.
A ce titre SUD envisage dès à présent le dépôt d’un préavis de grève qui démarrerait à l’issue de cette réunion du CCE. SUD Autoroutes exige en
effet que face à la casse sociale qui s’annonce, un accord global sur l’ensemble des emplois soit finalisé. Nous rejetons cette parodie d’accord GPEC (Gestion Prévisionnelles des Emplois et des Compétencesestion révisionnelles des mplois et des ompétences) qui n’a fait
qu’ouvrir un boulevard aux restructurations voulues depuis un an par Eiffage - Macquarie.
Et puisque la Direction veut convaincre les salariés que les changements actuels ne modifieront en rien la vie de chacun, qu’elle l’officialise noir sur
blanc sur un accord garantissant la pérennité de nos emplois en districts comme en régions ou filiales. Si la Direction rejette cette proposition, c’est donc bien un plan social
larvé qui est entrepris, et SUD redit une fois encore que d’ici trois ans, un tiers au moins de l’effectif aura disparu : Acceptez-vous de travailler en ayant une possibilité sur
trois de perdre votre emploi et vos conditions actuelles, d’ici à 2009 ? Doit-on partir chaque jour au travail en « espérant » être épargné ? Cette façon d’être trouve
rapidement ses limites, d’autres s’y sont essayés avant nous au sein de sociétés aujourd’hui amputées du tiers de leur effectif…
Aux lendemains de
cette réunion CCE du 15 février, si la Direction n’a pas entendu cet appel, il appartiendra aux salariés de s’unir et d’exprimer avec force les questionnements et incertitudes tellement
présents depuis des mois sur nos lieux de travail.